believe in yourself

Moi c’est Tristan Ethan Spark. Je suis né à Austin au Texas le vendredi 10 Janvier 1991 à 14h56 précisément. Vous me direz on s’en fou ? Et bien non, moi je trouve ça des plus intéressants. En fait pour tout dire, je me trouve super intéressant. Prétentieux moi ? Ouais et j’assume totalement. En fait, je suis même le genre de mec qui assume tout ce qu’il est. C’est-à-dire beau, intelligent, drôle et intéressant ? Je ne vois pas pourquoi je n’assumerai pas. Je sais très bien que j’ai une gueule d’ange, des yeux bleu magnifique, un sourire ravageur, bref un beau gosse quoi. Il me suffit juste de mater le regard les filles quand je les croise dans la rue ou à la fac. Elles sont toutes folles de moi et chacune d’entre elles vendrait son âme au diable pour passer une nuit avec moi. Là encore vous vous dites que je suis prétentieux ? Et là encore je vous annonce que j’assume. Pourquoi ne pas assumer quand on dit la vérité ?!

En fait une des raisons de mon comportement c’est que je suis né dans une famille ultra riche. Mon père Ethan Samuel Spark, est le Chirurgien cardiaque le plus côté de tout le Texas et ma mère, Elizabeth Athénae Andrews, une riche héritière d’une famille qui possède des palaces de luxe dans tout le monde entier. Ma mère elle, a décidé de devenir avocate et elle a plutôt bien réussit. Elle est devenue une grande avocate réputée dans toute l’Amérique. Alors autant dire que depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours eu ce que je voulais. Je suis né avec une cuillère dans la bouche comme on dit. Pour se faire pardonner de leurs absences, de rentrer tard le soir ou de ne jamais être là à l’heure de mon couché, mes parents m’ont toujours offert les super jouets dernier cri. En grandissant j’ai eu les derniers jeux vidéo et les consoles qui allait avec. Et maintenant Papa et maman me payent mon appartement dans un quartier chic de Monaco, ils me payent aussi mes études et mon mac ainsi que mon iphone et l’abonnement qui va avec. Je m’habille en Gucci, Tommy Hilfiger et Armani et je roule en BMW sport. Ma mère m’a toujours dit que j’étais le plus beau, et mon père que j’étais un homme un vrai, même quand je n’avais encore que 8 ans et que j’apprenais les joies de comment pisser debout sans m’en foutre partout. Et puis en grandissant je n’avais qu’à regarder comment les filles me mataient pour me rendre compte de mon potentiel. Seul un aveugle ne s’en serait pas rendu compte que lorsqu’une fille me parlait ou me touchait elle transpirait l’envie de sexe et que sa libido allait exploser. Moi en tout cas, à l’âge de 14 ans, je n’étais pas aveugle.

Et puis une autre raison de mon comportement de petit connard prétentieux et pourrit gâté s’appelle Spencer. On avait 15 ans et on est resté 3 ans ensemble. Vous vous demandez comment j’ai bien pu rester 3 ans avec une fille sans aller voir ailleurs, la tromper ou autre hein ? Et bien parce qu’avant Spencer, je n’étais pas du tout comme maintenant .. On s’est connu au lycée tous les deux. Moi j’étais le capitaine de basket tu lycée et elle la petit intello. Bizarre n’est-ce pas ? Oui mais j’aimais ce côté sérieux chez elle. Ce petit côté indisponible car il y’avait des contrôles à réviser, ce côté timide si attachant. Elle avait un caractère bien à elle, un caractère fort, de l’humour, de la répartie et un petit côté garçon manqué qui me plaisait pas mal. Pour moi c’était elle et personne d’autre. Je suis très rapidement tombé amoureux d’elle. Et même si j’étais déjà très populaire, sociable et attirant, je ne me cachais pas avec elle. Tout le monde savait que j’étais avec Spencer et bizarrement ça attirait encore plus les filles. Mais ma perfection à moi c’était elle. Je ne lâchais pas mes potes pour autant, ni même mes études ou j’étais plutôt bon, et le basket ou j’étais excellent. Non je continuais ma vie comme si c’était une évidence que Spencer en fasse partit. Pour moi c’était la femme idéale et je me voyais déjà avec elle. Je pensais à la fac ou nous irions ensemble, quand nous nous installerions ensemble dans un appartement. On avait même parlé des noms d’enfants qu’on pourrait donner si on avait des enfants ensemble. Nous avions l’habitude le vendredi soir d’aller au restaurant ensemble, on aimait aller au cinéma, regarder des films, se faire de long câlins et discuter de tout et de rien. Bref, je pensais que l’amour était éternel ..
Et puis un soir on s’est disputé violemment, et là elle m’a annoncé que c’était finit. Qu’elle ne pouvait plus être avec moi, qu’elle pensait ne plus avoir de sentiment pour moi et qu’il valait mieux qu’on en reste là. A ce moment là, c’est comme si elle avait jeté mon cœur contre le mur et qu’elle était venu le piétiner, sous mes yeux. J’étais totalement anéantit. J’ai pleuré les jours suivant, et encore ceux d’après. Et puis un jour je me suis reprit. Je suis sortie avec quelques autres filles mais ça ne durait pas. J’avais le souvenir de Spencer en mémoire, sa voix, son odeur et sa douceur. Aucune fille ne lui arrivait à la cheville et aucune ne la remplacerait. Je n’y arrivais pas, je n’arrivais pas à m’attacher à aimer, différemment mais autant que j’avais pu aimer Spencer. Je souffrais tellement que ce jour-là je me le suis promis : Plus jamais je ne tomberais amoureux, les filles n’était à présent que des jouets. Comme Spencer avait joué ce soir-là, avec mon cœur.

A présent je n’ai que des coups d’un soir. Je ne m’attache à aucune fille. Je ne les revois pas ou peu et je ne les aime pas. Je ne veux pas souffre encore, même si au fond, je souffre toujours. Je n’ai jamais revu Spencer depuis. Et je m’en porte plutôt bien. Aujourd’hui je suis en 3ème année de médecine à l’université de Monaco. Je m’y plais vraiment bien, je me suis fait de nouveaux amis, de nouvelles conquêtes. Et puis j’ai rencontré cette fille. Sarah Hastings. Un vrai bout de femme. Elle me rappelle beaucoup Spencer. Elle a beaucoup de caractère, elle est drôle, un peu enfant sur les bords, une petite intello amusante et parfois délurée. Et surtout, une très très jolie fille. Nous nous sommes rencontrés grâce à des amis en communs et maintenant nous sommes même colocataire. Je ne sais pas pourquoi mais il y’ a quelque chose avec elle. Quelque chose que je ne saurais expliquer. Ce petit quelque chose d’unique que je ressentais lorsque j’étais avec Spencer et que j’avais totalement perdu depuis un an et bien je l’ai retrouvé avec elle, en sa compagnie. Elle m’attire et me plais bien plus que ma promesse ne me le permet. J’avoue que je ressens une pointe de jalousie lorsque d’autres mecs viennent dans notre appartement. Je me suis même mis à lui faire quelques sous-entendus pour voir comment elle réagissait. Mais je ne sais pas. Mon cœur est une pierre froide et noire. Alors je ne suis pas sûr de pouvoir aimer à nouveau. Sarah me fera-t-elle voir les choses autrement ? Qui sait …
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